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Jaunty: Ctrl+Alt+Backspace désactivé par défaut

Vous connaissez tous cette combinaison de touche Ctrl+Alt+Backspace qui permet de relancer le serveur X. Cela s’appelle le zapping en anglais. C’est bien pratique. Mais voilà qu’un développeur du serveur X a trouvé que appuyer sur ces trois touches, relativement éloignées l’une de l’autre et qui nécessitent l’emploi des deux mains, risquait de se produire accidentellement et qu’il valait mieux supprimer cette possibilité par défaut.

Cette modification du serveur X n’est d’application que pour la version 1.6 du serveur X mais c’est celle qui est utilisée dans Jaunty, la future version 9.04 d’Ubuntu. Heureusement l’utilisateur aura sans doute le choix de réactiver cette possibilité soit via une checkbox dans une configuration quelque part soit via un utilitaire graphique.
Il y a cependant une autre méthode plus simple et qui ne nécessite pas l’installation d’un paquet. Il faut éditer votre fichier de configuration de X

$ sudo gedit /etc/X11/xorg.conf

et modifier les lignes suivantes:

Section "ServerFlags"
        Option          "DontZap"               "false"
EndSection

Une fois le changement effectué, déconnectez-vous et reconnectez-vous pour que le changement soit pris en compte.
Pour revenir à la configuration d’origine qui empêche l’emploi de Ctrl+Alt+Backspace, remplacez le false par true.

Accéder à une partition Linux depuis Windows

Si Linux vous donne un accès aisé à vos partitions Windows grâce au driver ntfs-3g, il est aussi possible d’accéder à une partition Linux en ext2/ext3 depuis Windows.

Il y a principalement 3 programmes qui vous permettront de lire vos partitions Linux depuis Windows.

DiskInternal Linux Reader

C’est une application graphique qui se présente comme l’explorateur de fichiers de Windows. Elle permet l’accès en lecture seule aux fichiers sur une partition ext2/ext3.

http://www.diskinternals.com/linux-reader/

Ext2 Installable File System for Windows

C’est un driver qui vous permet d’assigner une lettre de lecteur à vos partition ext2. L’accès en devient alors possible en lecture et en écriture. l’accès aux partitions ext3 est aussi possible mais avec certaines limitations dues au fait que la journalisation n’est pas prise en compte.

http://www.fs-driver.org/index.html

Explore2fs et Virtual Volumes

Explore2fs est une application graphique qui vous donne accès à vos partitions ext2/ext3 en lecture seule.

Virtual Volumes est la version amélioré de Explorefs. Ce n’est plus une application mais un véritable driver qui supporte:

  • LVM2 en lecture et écriture
  • ext2/ext3 en lecture et écriture
  • ReiserFS en lecture
  • RAID 0, RAID1 et RAID5 en lecture et écriture

Ce driver est encore en version beta

http://www.chrysocome.net

Installation de VMWare Server 2.0

Par rapport à la version 1.0.6, cette nouvelle version de VMWare Server est plus facile à installer. Il n’y a plus de bidouillage, il suffit de suivre les indications fournies par le fichier d’installation.

La première chose à faire est de se rendre sur le site de VMWare, de s’enregistrer et de télécharger le fichier tar.gz contenant VMWare Server. Attention, le fichier fait quelque chose comme 540Mb.

Commencez aussi par installer les outils et les sources du noyau parce que ce sera nécessaire pour l’installation:

$ sudo aptitude install build-essential linux-kernel-devel linux-headers-generic xinetd

Décompressez le fichier que vous avez téléchargé:

$ tar -xvzf VMware-server-2.0.0-*.tar.gz

Rendez-vous dans le répertoire créé et lancez le fichier vmware-install.pl qui se charge de l’installation proprement dite:

$ cd vmware-server-distrib
$ sudo ./vmware-install.pl

Répondez aux questions. Les réponses par défaut conviennent bien. Quand on vous demande le login de l’administrateur des machines virtuelles, indiquez votre login. Si vous ne le faites pas, il prend root par défaut et comme root est quasi inexistant dans Ubuntu, ça coincera lorsque vous voudrez lancer vmware. Mais, pas de panique, vous pouvez très bien le faire après l’installation en modifiant juste un petit fichier.

Lorsque l’installation et la configuration est terminée, lancez VMWare Server depuis la console:

$ vmware
Launching VMware Web Access using /usr/bin/xdg-open

Firefox ou le navigateur que vous utilisez devrait s’ouvrir sur la page http://127.0.0.1:8333/ui/. En effet, VMWare ne se contrôle plus via une petite appli GUI mais via votre navigateur.
VMWare certificat error
A ce moment, il est possible qu’un message d’erreur apparaisse dans votre navigateur disant Erreur de la connexion sécurisée – Certificat de sécurité invalide (voir la capture d’écran ci-contre).

Dans ce cas, cliquez sur OK puis sur le lien Ou vous pouvez ajouter une exception. Dans la fenêtre qui s’ouvre alors, cliquez sur Obtenir le certificat ensuite cliquez sur le bouton Confirmez l’exception de sécurité qui se trouve dans le bas de la fenêtre.
VMWare Certificat Exception
A ce stade, je vous conseille de quitter Firefox et de le relancer pour être sûr qu’il a bien pris en compte l’exception et le certificat de sécurité. Dans la console, relancez vmware. Tout devrait bien se passer maintenant et une petite fenêtre de login devrait apparaître. Rentrez le login et mot de passe de l’utilisateur à qui VMWare a donné des droits d’administration.

Si à ce stade, VMWare vous dit que le login a échoué, que vous n’avez pas les droits ou que le login ou le mot de passe est incorrect, c’est que vous n’avez pas introduit votre login lors de la configuration de VMWare Server. Il suffit alors de modifier le fichier /etc/vmware/hostd/authorization.xml:

$ sudo gedit /etc/vmware/hostd/authorization.xml

Modifiez la ligne suivante:

<ACEDataUser>root</ACEDataUser>

et remplacez-la par:

<ACEDataUser>votre_login</ACEDataUser>

Relancez ensuite VMWare server:

$ sudo /etc/init.d/vmware restart
$ vmware

Maintenant, vous devriez pouvoir introduire votre login et mot de passe sans recevoir de message d’erreur en retour.
Voilà, vous n’avez plus qu’à créer vos machines virtuelles.

Créer une image iso d’un DVD vidéo

Copier un DVD vidéo en passant par une image iso peut sembler inutile mais dans certains cas, cela peut vous faciliter la vie. J’ai eu à faire une centaine de copies d’un même DVD. Pour faire ces copies, on a utilisé plusieurs PC ou notebooks auxquels on a fourni une image iso du DVD qui peut être directement gravée sur un DVD-R.

Pour créer l’image iso, on va d’abord utiliser dvdbackup de façon à faire une copie sur le disque dur de la structure du DVD. Pourquoi prendre le temps de faire cette copie? Je ne sais pas vraiment mais mon expérience montre qu’en procédant ainsi, on supprime un certain nombre d’erreurs qui apparaissent quand on crée l’iso directement depuis le DVD d’origine sans passer par une copie sur le disque dur.

$ mkdir dvd
$ dvdbackup -v -M -i /dev/scd0 -o ~/dvd

Dans le répertoire ~/dvd, vous avez maintenant un répertoire portant comme nom le titre du DVD et contenant une copie de la structure du DVD. Pour créer l’image, on utilise mkisofs qui crée une image iso à partir d’un système de fichiers.

$ mkisofs -dvd-video -quiet -o dvd.iso ~/dvd/titre_du_dvd/

Vous pouvez bien sûr donner un autre nom que dvd.iso à votre image.
Maintenant, il suffit de graver l’image sur un DVD au moyen du graveur de votre choix. Personnellement, j’ai utilisé Brasero avec succès.

Accélérer Firefox

Depuis des semaines, Firefox était devenu extrêmement lent à l’ouverture mais surtout à la fermeture. A chaque fois que je voulais fermer Firefox, une boîte de dialogue apparaissaît disant: Firefox ne répond pas et dans laquelle il y avait deux boutons Forcer à quitter et Attendre. C’était devenu exaspérant au point que j’envisageais de changer de browser.
Et puis, la solution est venue hier en lisant le blog de Ruben Vermeersch. Il propose de compacter les bases de données SQLite que Firefox utilise. Il donne même un mini script bash à lancer lorsque Firefox est fermé et qui tient en une ligne pour automatiser la tâche:

for f in ~/.mozilla/firefox/*/*.sqlite; do sqlite3 $f 'VACUUM;'; done

Et là, miracle! Firefox n’est pas devenu véloce mais au moins, cette boîte de dialogue qui apparaissaît à chaque fermeture a disparu. Ouf! Merci Ruben.

Grouper des systèmes de fichiers

Lorsqu’une partition arrive à saturation, lorsque la place manque, il n’y a bien souvent pas d’autre solution que d’acheter un nouveau disque, de le partitionner à nouveau mais en créant des partitions plus grandes et de tout réinstaller sur le nouveau disque.
Ceci ne peut être évité sauf si vous utilisez LVM (Logical Volume Manager) qui est un système de gestion des disques issus de HP-UX et dont la taille des ‘Volumes’ peut-être modifiée dynamiquement. Mais comme vous avez partitionné vos disques de façon très classique, ce n’est pas une option pour vous. Dans ce cas, vous serez peut-être intéressé par ce petit utilitaire basé sur FUSE (Filesystem in User space) et qui permet de regrouper des points de montage pour n’en faire plus qu’un: mhddfs.

Dans l’exemple ci-dessous, je vais grouper le répertoire /home qui fait 70Gb avec une partition de 16Gb qui se trouve sur un autre disque de façon a en augmenter la taille. Le résultat sera disponible dans un point de montage appelé new_home et qui aura comme taille 86 Gb.

Installons d’abord mhddfs:

$ sudo aptitude install mhddfs

Voici ce que donne la commande df qui donne des renseignements sur la place occupée et disponible des différents filesystems.

$ df
Sys. de fich.           1K-blocs       Occupé Disponible Capacité Monté sur
/dev/sdb1              9921508   4214864   5206624  45% /
/dev/sdb3             69355444  56178864   9681240  86% /home
/dev/sdc1             15659200        32  15659168   1% /media/disk

Nous allons grouper /dev/sdb3 et /dev/sdc1:

$ sudo mkdir /mnt/new_home

$ sudo mhddfs /home,/media/disk /mnt/combi -o allow_other
mhddfs: directory '/home' added to list
mhddfs: directory '/media/disk' added to list
mhddfs: mount to: /mnt/new_home
mhddfs: move size limit 4294967296 bytes

L’option -o allow_other permet que ce filesystem soit accessible à tous les utilisateurs.
Maintenant voyons avec df les modifications qui ont été apportées à nos filesystems:

$ sudo df
Sys. de fich.           1K-blocs       Occupé Disponible Capacité Monté sur
/dev/sdb1              9921508   4214872   5206616  45% /
/dev/sdb3             69355444  56178864   9681240  86% /home
/dev/sdc1             15659200        32  15659168   1% /media/disk
/home;/media/disk     85014644  56178896  25340408  69% /mnt/new_home

Un système de fichiers supplémentaire a été créé et est monté en /mnt/new_home.
Chaque fois que vous écrirez dans /mnt/new_home, mhddfs regardera si /home contient assez de place pour stocker le fichier. Si c’est le cas, le fichier sera écrit à cet endroit. Si ce n’est pas le cas, il sera écrit dans /media/disk. C’est tout à fait transparent pour l’utilisateur et d’une simplicité extrème.
Pour démonter ce filesystem et comme pour tous les filesystems basés sur FUSE, on utilisera fusermount:

$ sudo fusermount -u /mnt/new_home

Si maintenant, vous voulez rendre le montage de ce nouveau système de fichiers automatique au démarrage d’Ubuntu, il suffit d’ajouter une ligne dans votre fichier /etc/fstab:

$ sudo gedit /etc/fstab

Ajoutez la ligne suivante:

/home,/media/disk /mnt/new_home fuse defaults,allow_other 0 0

Voilà un petit utilitaire très simple à utiliser et capable de rendre de grands services.
N’oubliez pas de consulter la page de manuel de mhddfs.