Main menu:

Site search

Categories

septembre 2025
L M M J V S D
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930  

Archive

Installer Tasque et gérer sa liste des tâches

Je suis à la recherche d’un programme de gestion des tâches qui soit simple d’emploi. J’ai déjà testé Tomboy ou l’applet Gnome Pense-bêtes mais sans être convaincu. Pendant cette recherche du programme idéal (que je n’ai toujours pas trouvé, soit dit en passant), je suis tombé sur le programme tasque qui est en fait une application Gnome écrite en C# avec mono et basée sur le web service Remember the milk. Il est donc nécessaire de s’y inscrire.
L’avantage est évidemment que si votre PC Ubuntu n’est pas accessible ou que vous soyez assis devant un autre PC, votre liste des tâches est toujours accessible via le site internet, ou même via Google Calendar.
tasque main window
Ce programme ne se trouve pas dans les dépots Ubuntu. J’ai donc choisi de télécharger le programme source directement sur le site et de le compiler à la main. Il faut d’abord veiller à ce que les outils de compilation soient installés:

$ sudo aptitude install build-essential mono-gmcs

Téléchargeons maintenant le fichier et décompressons l’archive obtenue:

$ wget http://ftp.gnome.org/pub/GNOME/sources/tasque/0.1/tasque-0.1.6.tar.gz
$ tar -zxvf tasque-0.1.6.tar.gz
$ cd tasque-0.1.6

Comme j’aime bien avoir un système à peu près en ordre, j’aime bien savoir où se trouvent les applications que j’ai compilées parce que si un jour, je veux, par exemple, en supprimer une, cela va me simplifier la vie. J’ai donc pris l’habitude d’installer les applications qui ne sont pas installables au moyen d’un paquet dans le répertoire /opt. Il suffira de préciser lors de la configuration du programme qu’on veut qu’il s’installe dans /opt:

$ ./configure --prefix=/opt/tasque
$ make
$ sudo make install

Créons enfin un lien dans /usr/local/bin pour pouvoir lancer le programme via un terminal en tapant simplement:

$ sudo ln -s /opt/tasque/bin/tasque /usr/local/bin/tasque
$ tasque

Vous pouvez aussi, bien évidemment, créer une nouvelle entrée dans un menu. J’ai déjà expliqué plusieurs fois comment faire dans un article précédent. Je vous y renvoie.

Désactiver le touchpad d’un portable

Il y a des chances que vous soyez, comme moi, incapable de taper au clavier sans toucher le touchpad avec votre poignet. Résultat, la souris disparaît là où il ne faut pas, la fenêtre dans laquelle vous tapiez perd le focus et vous vous mettez à envoyer des caractères à tort et à travers n’importe où. Du coup on s’énerve et rien n’avance. Il y a pourtant un moyen simple, ai-je découvert, pour supprimer ce problème. Il suffit de désactiver temporairement le touchpad. Et en plus, ceci peut se faire soit manuellement en tapant une commande dans un terminal soit automatiquement au moyen d’un daemon qui se chargera de désactiver et de réactiver le touchpad quand il faut.

La première chose à faire est de vérifier si le paquet xserver-xorg-input-synaptics est bien installé. Vous pouvez le faire avec Synaptic ou avec la ligne de commande:

$ dpkg-query -s "xserver-xorg-input-synaptics" | grep Status

Si c’est bien le cas, vérifiez que votre fichier /etc/X11/xorg.conf contient bien la ligne:

Option    "SHMConfig"         "on"

Dans la section InputDevice:

Section "InputDevice"
    Identifier    "Synaptics Touchpad"
    Driver        "synaptics"
    Option        "SendCoreEvents"     "true"
    Option        "Device"             "/dev/psaux"
    Option        "Protocol"           "auto-dev"
    Option        "HorizEdgeScroll"    "0"
    Option        "SHMConfig"          "on"
EndSection

Si ce n’est pas le cas, éditez le fichier avec des droits d’administration et ajoutez la ligne au fichier:

$ sudo gedit /etc/X11/xorg.conf

Ensuite redémarrez X en faisant un Ctrl+Alt+Backspace ou en vous déconnectant.
Et maintenant? Et bien vous pouvez désactiver le touchpad avec cette simple commande:

$ synclient TouchpadOff=1

Et le réactiver en tapant dans un terminal:

$ synclient TouchpadOff=0

Je vous disais qu’il était aussi possible d’automatiser le processus. Et oui, c’est possible ! Il existe un petit daemon que vous pouvez lancer et qui va détecter que vous tapez au clavier et désactiver lui-même le touchpad. Vous pouvez aussi lui indiquer un temps après lequel il va réactiver le touchpad lorsque vous arrêtez d’utiliser le clavier:

$ syndaemon -i 5.0

Cette commande va lancer le daemon ce qui aura comme effet de désactiver le touchpad dès que vous commencerez à taper au clavier. Ensuite, lorsque vous vous arrêterez de taper, il attendra 5 secondes avant de le réactiver.

Analyse spectrale des fichiers mp3

J’aurais pu mettre aussi comme titre: influence du taux de compression sur la largeur du spectre. En effet, je ne me suis, ici, intéressé uniquement à la coupure haute du spectre en fonction du taux de compression. Une des techniques utilisées dans le codage mp3 pour comprimer le son est de supprimer les fréquences hautes soit-disant inaudibles. Plus on compresse et plus la fréquence de coupure est basse et donc moins le spectre est large. C’est ce qu’on va voir ici.

En analogique, pour connaître la fréquence de coupure haute d’un équipement, on l’alimente avec un bruit blanc (densité spectrale constante pour toutes les fréquences) ou un bruit rose (densité spectrale inversément proportionnelle à le fréquence) et on mesure le spectre résultant. Dans le cas d’un algorithme de compression, il n’est pas possible de procéder ainsi. Un bruit blanc est un signal qui s’apparente à un signal aléatoire et est incompressible. Pour pouvoir tout de même mesurer cette fréquence haute, je me suis servi d’un court morceau de musique contenant un spectre suffisamment étendu dans l’aigu. Il s’agit d’un extrait du morceau Brothers in arms de Dire Straits.

Pour rappel, le spectre d’un signal s’étend en général jusqu’à 20 kHz dans les fréquences hautes. Plus les fréquences hautes sont coupées plus le son ressemble à un son téléphonique. Même si ces fréquences hautes sont inaudibles pour l’homme, elles participent à l’ensemble du son et sont nécessaires. Couper ces fréquences revient à détériorer la qualité du son.

Ci-dessous, le diagramme représente le spectre de l’extrait de musique sans compression. C’est le spectre obtenu après rippage en wav de l’extrait de musique.

sans compression

Ci-dessous, les diagrammes représentent le spectre pour des taux de compression de 64, 128, 192, 224 et 320 kbits/s. La compression a été obtenue au moyen de l’encodeur lame qui est réputé pour sa bonne qualité. Voyez comme le spectre est réduit dans les fréquences hautes pour des taux de compression élevés. Les graphes sont dessinés avec gnuplot et avec l’abscisse linéaire plutôt que logarithmique pour bien faire ressortir les différences.

mp3 64kbits/s
mp3 128kbits/s
mp3 192kbits/s
mp3 224kbits/s
mp3 320kbits/s

A 64 kbits/s, le spectre dans les hautes fréquences dépasse difficilement les 10kHz. Plus le taux de compression diminue (plus le bitrate augmente) et plus la fréquence de coupure haute s’approche de celle du spectre original.
En ce qui concerne la taille des fichiers obtenus, à 64 kbits/s, le fichier est 21x plus petit que l’original. A 128 kbits/s, le fichier est 15x plus petit, à 192 kbits/s 7x plus petit, à 224 kbits/s 6x plus petit et à 320 kbits/s le fichier est 4x plus petit.
On peut donc estimer que 192 kbits/s est un bon compromis pour un spectre pas trop raboté et un poids du fichier sensiblement réduit. Si vous privilégiez la qualité sur la taille du fichier obtenu, 320 kbits/s est certainement la valeur à choisir comme taux de compression.

Supprimer la prévisualisation du son dans Nautilus

Si comme moi, cela vous embête chaque fois que la souris passe au dessus de l’icône d’un fichier audio dans Nautilus d’en entendre le son, voilà comment procéder. Il faut tout d’abord savoir que cela s’appelle la prévisualisation du son (sound preview) et que c’est un paramètre configurable dans l’éditeur de configuration.

Première méthode:

Vous ouvrez l’éditeur de configuration via le menu Applications/Outils système/Editeur de configuration… Dans la partie de gauche, vous ouvrez la clé /apps/nautilus/preferences/. Dans la partie de droite, vous trouverez une clé qui s’appelle preview_sound. Pour supprimer le son, il suffit de donner à cette clé la valeur never en cliquant simplement sur cette valeur pour la modifier.

Deuxième méthode:

Réservée aux amateurs de la ligne de commande.
Ouvrez un terminal et tapez ceci:

$ gconftool-2 --type string --set /apps/nautilus/preferences/preview_sound never

Ceci écrit la valeur never dans la clé /apps/nautilus/preferences/preview_sound.
Pour rétablir le son, remplacez simplement never par local_only.

Installation de VMware server sous Ubuntu Hardy

Voici une compilation de tout ce que j’ai pu glaner ici ou là pour installer VMware.

La première chose à faire est d’installer les outils nécessaires à l’installation de VMware. En gros, il s’agit des outils de compilation gcc, des entêtes des fichiers sources et les sources du noyau. Dans un terminal, Tapez:

$ sudo aptitude install build-essential linux-kernel-devel linux-headers-generic xinetd

Maintenant que c’est fait, on va pouvoir installer VMware. Tout d’abord, il faut télécharger VMware. Au moment où j’écris ceci, on en est à la version 1.0.6 (ça pourrait être différent pour vous):

$ wget -c http://download3.vmware.com/software/vmserver/VMware-server-1.0.6-91891.tar.gz

On décompresse le fichier et on se rend dans le répertoire qui a été créé:

$ tar -xvzf VMware-server-1.0.6-*.tar.gz
$ cd vmware-server-distrib

Ensuite, il reste à lancer le script perl de configuration et à créer quelques liens. Les réponses par défaut aux questions du script sont en général suffisantes:

$ sudo ./vmware-install.pl
$ sudo ln -sf /usr/lib/gcc/i486-linux-gnu/4.2.3/libgcc_s.so /usr/lib/vmware/lib/libgcc_s.so.1/libgcc_s.so.1
$ sudo ln -sf /usr/lib/libpng12.so.0 /usr/lib/vmware/lib/libpng12.so.0/libpng12.so.0

Les VMware Tools

Une fois VMware installé, vous pouvez créer vos propres Virtual Machines (VM). Dans la VM créée, il faut installer les VMware-Tools qui permettent de profiter de l’accélération graphique et des particularités de votre carte graphique etc…
Ces VMware-Tools sont à installer dans votre VM lorsque celle-ci tourne. Cliquez sur Install VMware Tools… dans le menu VM de VMware Server. Ceci ouvrira une fenêtre représentant le contenu d’un CDROM virtuel contenant ces VMware-Tools. Prenons par exemple le cas de l’installation d’Ubuntu dans une VM. Comme précédemment, il faut installer dans Ubuntu (celui qui tourne dans la VM) les outils nécessaires et les fichiers d’entête du noyau. Ensuite, on décompresse le fichier contenant les VMware-Tools et on lance le script de configuration. Ouvrez un terminal dans votre Virtual Machine:

$ sudo aptitude update
$ sudo aptitude install build-essential linux-headers-$(uname -r)
$ cp -a /media/cdrom/VMwareTools* /tmp/
$ cd /tmp/
$ tar -vxzf VMwareTools*.gz
$ cd vmware-tools-distrib/
$ sudo ./vmware-install.pl

A nouveau, répondez aux questions posées. les réponses par défaut conviennent dans la plupart des cas.

Le problème de l’USB et du son

Pour profiter du support de l’USB et de votre carte son, vous devez ouvrir votre VM mais ne pas la lancer. Arrêtez-là au besoin. Dans le menu VM/Settings de VMware Server, dans l’onglet Hardware, cliquez sur Add… et ajoutez la carte son et le contrôleur USB.
Il y a encore une opération à faire mais cette fois dans Hardy et plus dans votre VM. Ces opérations sont à faire parce que dans Hardy, il manque la création de certains fichiers dans le répertoire /proc/bus/usb/. Ouvrez un terminal puis tapez ceci de façon à éditer le fichier /etc/init.d/mountdevsubfs.sh:

$sudo gedit /etc/init.d/mountdevsubfs.sh

Dans gedit, descendez jusqu’à la ligne 40 et supprimez les # de façon à décommenter les lignes suivantes (cela doit ressembler à ceci):

mkdir -p /dev/bus/usb/.usbfs
domount usbfs "" /dev/bus/usb/.usbfs -obusmode=0700,devmode=0600,listmode=0644
ln -s .usbfs/devices /dev/bus/usb/devices
mount --rbind /dev/bus/usb /proc/bus/usb

Sauvez le fichier et relancez le module en tapant dans le terminal:

$ sudo /etc/init.d/mountdevsubfs.sh start

Arrêtez la VM et relancez-la. Le support de l’USB devrait être opérationnel.

Et si le kernel change?

Comme VMware Server dépend de la version du noyau utilisé, chaque fois que le kernel change (ce qui au moment où j’écris est déjà arrivé deux fois avec Hardy), il faut relancer le script de configuration de VMware server:

$ sudo vmware-config.pl

De même, si dans votre VM, le noyau change parce qu’il est mis à jour, il faut également relancer le script de configuration des VMware-Tools:

$ sudo vmware-config-tools.pl

Vous devriez maintenant être à même de profiter pleinement de votre programme de virtualisation et de vos machines virtuelles.
La virtualisation est très utilisée et très utile lorsque l’on fait du développement ou lorsque vous voulez tester une distribution, par exemple la future version 8.10 d’Ubuntu Intrepid Ibex et participer à la chasse aux bugs.

Ouvrir un fichier avec des droits root directement dans Nautilus

Pour éditer un fichier de configuration se trouvant dans le répertoire /etc, il faut des droits d’administration. Actuellement, il faut ouvrir un terminal et entrer la commande suivante:

$ sudo gedit le_fichier_à_éditer

C’est fastidieux surtout pour ceux qui ne veulent pas connaître la ligne de commande. Ce serait beaucoup plus simple si ça pouvait se faire depuis Nautilus directement. Et bien, c’est possible. Il suffit d’installer le paquet nautilus-gksu avec Synaptic par exemple ou en ligne de commande si vous n’êtes pas tout à fait irrécupérable.

$ sudo aptitude install nautilus-gksu

Une fois le paquet installé, déconnectez-vous ou tuez X en faisant un Ctrl+Alt+Backspace. Logez-vous à nouveau et maintenant, lorsque vous cliquez avec le bouton droit de la souris sur un fichier, vous verrez apparaître dans le menu contextuel Ouvrir en tant qu’administrateur.