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Conky: Afficher le nombre de mails non-lus dans une boîte gmail

Pour être averti en permanence du nombre de mails présents dans mes différentes boîte aux lettres, j’utilise Conky.Charge CPU, mémoire libre et utilisée, utilisation des disques et des partitions, renseignements réseau et nombre de mails présents dans une mailbox font partie des possibilités de Conky. En ce qui concerne ce dernier point, Conky se débrouille très bien tant que le serveur POP3 ne nécessite pas de connexion sécurisée (SSL). Une simple ligne, ajoutée au fichier de configuration de Conky du genre de celle ci-après, suffit dans bien des cas:

pop3_unseen votre_serveur_mail.com votre_login votre_password [-i 120]

Cette commande permet d’afficher le nombre de mails non-lus toutes les 120 secondes. Il faut bien entendu remplacer votre_serveur_mail.com, votre_login et votre_password par vos propres paramètres.

Malheureusement, gmail nécessite justement une connexion sécurisée pour se connecter. Heureusement, Conky permet de lancer une application externe et nous allons utiliser cette capacité pour exécuter un (tout) petit script python affichant le nombre de mails présents dans la mailbox à la place de Conky.
Le script ressemble à ceci:

#!/usr/bin/python
# -*- coding:Utf-8 -*-

import poplib

server = "votre_serveur_mail.com"
port = 995
user = "votre_login"
password = "votre_password"

try:
  connection = poplib.POP3_SSL(server,port)
  connection.user(user)
  connection.pass_(password)
  # La méthode stat() retourne un tupple 
  # (nombre de messages, taille de la mailbox)
  print str(connection.stat()[0])
  
except poplib.error_proto:
  print "Error"

Donnez aux variables server, user et password les bonnes valeurs. Sauvegardez ce script dans un fichier que vous appellerez gmailpop.py par exemple. Rendez-le exécutable et copiez-le dans /usr/local/bin de façon à ce qu’il soit trouvable par le système.
Enfin, il ne reste plus qu’à dire à Conky qu’il doit exécuter ce script toutes les 120 secondes en ajoutant au fichier de configuration de Conky, ~/.conkyrc, la ligne suivante:

execpi 120 gmailpop.py

Au besoin, relancez Conky de façon à ce que le changement dans son fichier de configuration soit pris en compte mais notez que dans les dernières versions, ce n’est plus nécessaire, Conky détectant tout seul tout changement de son fichier .conkyrc.

Compte-rendu de crash

Peut-être avez-vous remarqué comme moi que dans les messages affichés pendant le boot vous avez la ligne suivante:

Starting automatic crash report generation   <fail>

En fait, il s’agit du programme (apport) qui gère l’envoi de rapport de bug automatique lors du crash d’une application. Par défaut, l’envoi d’un tel rapport est disablé ce qui provoque le message d’erreur ci-dessus.

Alors, deux solutions s’offrent à vous. La première, vous laissez tout en l’état. Votre PC ne fonctionnera pas mieux ou moins bien, mais vous aurez ce message d’erreur dans les logs.
Soit vous décidez d’autoriser le programme (apport) de génération de rapport de crash à envoyer les renseignements lors d’un crash et, dans ce cas, le message d’erreur disparaîtra.

Si vous avez choisi la deuxième solution, il vous suffit d’éditer le fichier /etc/default/apport et de remplacer la ligne enabled=0 par

enabled=1

C’est aussi simple que cela. Un rapport de bug existe mais la priorité de correction ne doit pas être très élevée puisque ce bug n’a toujours pas été corrigé à ce jour.

Sauvegarde automatique de session dans Gnome Shell

La sauvegarde automatique de session a toujours existé dans Gnome même si dans les dernières versions de Gnome 2, le système était méchamment buggé (au moins sous Ubuntu). C’est donc sans surprise qu’on la retrouve sous Gnome Shell un peu cachée puisqu’il faut soit utiliser l’éditeur de configuration dconf soit utiliser gsettings pour avoir accès à l’option.

Méthode utilisant gsettings

Ouvrez un terminal et tapez ceci:

$ gsettings set org.gnome.SessionManager auto-save-session true

Méthode utilisant dconf

Lancez l’éditeur de configuration de dconf soit en le recherchant dans les applications soit en le lançant à partir d’un terminal et en tapant:

$ dconf-editor

Ensuite dans le panneau de gauche de l’éditeur de configuration, ouvrez le chemin org/gnome/gnome-session. Dans le panneau de droite, vous devriez trouver une clef qui s’appelle auto-save-session. Cochez-là et refermez l’éditeur. Son action est immédiate.

La prochaine fois que vous fermerez votre session, les applications lancées seront mémorisées et relancées automatiquement lorsque vous ouvrirez une nouvelle session.

XDMCP avec Remmina sous Arch Linux

Je sais que XDMCP n’est plus recommandé et qu’on peut lui préférer SSH ou autre protocole mais il est des cas où il est incontournable parce que on a pas le choix. Et j’ai choisi aussi d’utiliser Remmina car, à mon avis, c’est le meilleur Visionneur de bureau distant actuellement.

Commençons par installer Remmina et les dépendances nécessaires:

$ sudo pacman -S remmina remmina-plugins xorg-server-xephyr

Il reste ensuite à modifier le fichier /etc/gdm/custom.conf et y ajouter dans la section [xdmcp] les deux lignes suivantes:

[xdmcp]
Enable=true
Port=177

La modification de ce fichier doit se faire avec des droits d’administration. Veillez donc à utiliser sudo où à passer root avant de lancer votre éditeur préféré.

Lancez maintenant Remmina et configurez une nouvelle connexion en choisissant comme protocole XDMCP. Introduisez l’adresse du serveur sur lequel vous voulez vous connecter et c’est tout.

Installation pas à pas d’une Arch Linux

Arch Linux est une distribution légère et flexible qui essaie de rester la plus simple possible.

C’est la définition donnée par le site web de Arch Linux. Mais pourquoi est-ce que je parle tout à coup d’Arch Linux ? Cela fait plusieurs mois que je manifeste mon mécontentement sur la façon dont évolue Ubuntu. J’ai dès lors décidé de tester autre chose. Je me suis d’abord tourné vers Debian en installant une Sid mais même avec cette version de Debian, les logiciels ne sont pas très à jour. Par exemple, au moment où j’écris ceci, on ne trouve dans Sid que Gnome 3.0 et encore, il n’est pas complet. Ensuite, je me suis tourné vers Arch Linux que je voulais essayé depuis longtemps et j’ai été complètement conquis.
A l’instar d’Ubuntu, Arch Linux propose aussi très rapidement les nouvelles versions des logiciels. Elle dispose aussi d’une communauté de passionnés très active. Le seul inconvénient peut-être, mais qui n’en est pas un pour moi, est qu’il faut jouer de la ligne de commande. Pas d’installeur graphique ni de logithèque. Mais le résultat est effectivement une distribution légère et flexible.

Comme l’installation d’une Arch Linux est (beaucoup ?) plus compliquée qu’une Ubuntu, je vais la détailler ici de façon à ce que, s’il vous en venait l’idée, vous puissiez l’installer sans trop de difficultés.
La première chose à faire outre télécharger l’image iso de la distribution est de se rendre sur le wiki et de lire les différents tutoriels.

Installation d’Arch Linux

Je suppose que vous avez déjà télécharger l’image iso et que vous l’avez gravée sur un CD ou sur une clef USB. Rebootez et vous verrez apparaître l’écran ci-dessous:
Ecran d'accueil
Choisissez Boot Arch Linux. Le système de base va se charger et s’arrêter sur un prompt.
La toute première chose à faire est de configuré votre clavier parce que, par défaut, c’est forcément un clavier Qwerty qui est proposé. Pour cela, lancez l’utilitaire km en tapant tout simplement km à l’invite de commande:
Menu clavier
Une fenêtre va s’ouvrir vous invitant à entrer le type de clavier que vous utilisez. Dans mon cas, par exemple, j’ai choisi le clavier belge be-latin1. Pour un clavier français, je suppose que fr-latin1 fera l’affaire:
Sélection type clavier
Vous pouvez skipper l’étape de choix de la police de caractères en console comme sur l’image ci-dessous:
Console font
Une fois que cette étape est franchie, vous revenez au prompt et vous devez, vous-même, manuellement lancer la procédure d’installation et de configuration d’Arch Linux. Cela se fait simplement en tapant à l’invite de commande la commande suivante:

[root@archiso ~]# /arch/setup

La fenêtre suivante s’ouvre présentant les différents stades de l’installation à effectuer dans l’ordre.
Menu source

1 Select source
Choisissez le point 1 et puis faites OK.
Sélection source
Cette fenêtre vous demande quel dépôt utiliser pour l’installation. Laissez core-local sélectionné (la sélection se fait avec la barre d’espace) et ne sélectionnez rien d’autre.

2 Set editor
Cette fois, vous devez choisir l’éditeur de texte que vous allez utiliser pour modifier les fichiers de configuration.
Menu éditeur
Vous avez le choix entre nano et vi.
Sélection éditeur
En ce qui me concerne, le choix est vite fait. J’ai opté pour nano qui est très simple d’utilisation. Choisissez vi si vous le connaissez bien sinon suivez mon conseil et choisissez plutôt nano.

3 Set clock
Vous allez maintenant paramètrer l’horloge.
Menu horloge
Il vous sera demandé dans quelle région du globe vous vous trouvez et dans quel fuseau horaire.
Sélection région
Une fois que vous aurez répondu aux différentes questions, revenez au menu principal en choisissant Return to main menu.

4 Prepare hard drive(s)
C’est ici que vous allez partitionner votre disque dur.
Menu partitionnement
Différents choix vous sont proposés quant au partitionnement. Il y a un mode auto dans lequel le disque entier est utilisé pour le partitionnement et un mode entièrement manuel.
Choix partitionnement
Le principe est le suivant: vous devez d’abord partitionner votre disque et ensuite, via l’option 3, configurer le file system c’est à dire indiquer quelle partition correspond à / quelle autre à /home etc…
Petite particularité, Arch Linux en mode auto insiste pour créer un partition /boot séparée et en mode manuel, il émet un warning si la partition /boot n’est pas créée. Cette partition n’est nullement obligatoire; vous pouvez très bien vous en passez.
Il y a aussi une option de Rollback dans le menu qui permet si vous vous êtes trompé de revenir en arrière. Lorsque vous êtes satisfait de votre partitionnement, retournez au menu principal.
Ce seul point mériterait un article à lui tout seul et ce n’est pas le but de celui-ci. Je vous renvoie donc vers le wiki si vous ne savez pas ce qu’est un partitionnement.

5 Select packages
C’est ici que vous sélectionnez les paquets à installer. Rassurez-vous, vous ne devrez pas cocher chaque paquet; on va faire plus simple.
Menu Paquets
La première chose qui vous est demandée est de choisir le bootloader. Choisissez grub.
Choix bootloader
La fenêtre suivante vous demande de choisir les groupes de paquets que vous désirez. Sélectionnez, avec la barre d’espace, à la fois le groupe base et base-devel.
Sélection groupes de paquets
La fenêtre suivante détaille les paquets séparément. Faites OK sans toucher à rien.
Menu installation
Si vous sélectionnez certains paquets quand même, faites attention aux dépendances. Si celles-ci ne sont pas remplies, vous aurez des erreurs à l’installation des paquets. Autrement dit, suivez mon conseil et ne sélectionnez rien de plus que ce qui l’est déjà dans la liste.

6 Install packages
Cette option du menu lance l’installation effective des paquets.
Sélection des paquets
Lorsque l’installtion des paquets est terminée, il indique Installation complete et vous invite à continuer:
Fin installation
Ceci nous ramène au menu principal.

7 Configure system
Dans cette partie-ci, vous serez amené à configurer votre système c’est à dire modifier les fichiers de configuration au moyen de l’éditeur choisi au point 2 ci-dessus.
Menu Configuration
La fenêtre qui s’ouvre indique les différents fichiers à modifier.
Sélection fichiers config
Rassurez-vous il n’y a rien de bien compliqué.
Voici le détail de ce qu’il faut modifier fichier par fichier. Certains ne doivent pas être modifiés; dans ce cas, je n’en parle pas:

  • /etc/rc.conf

    Dans LOCALIZATION, modifiez la ligne commençant par LOCALE= pour y mettre votre locale. Dans mon cas, j’y ai mis:

    LOCALE="fr_BE.UTF-8"
    

    En France on mettrait fr_FR.UTF-8.
    Dans NETWORKING mettez le nom de votre machine à la place de « myhost »:

    HOSTNAME="le_nom_de_votre_PC"
    

    Ensuite ajoutez juste eth0 sur la ligne commençant par interface:

    interface=eth0
    

    Si vous avez choisi nano comme éditeur, tapez sur ctrl+X pour quitter l’éditeur et répondez Y à la demande de sauvegarde du fichier.

  • /etc/locale.gen

    Descendez votre curseur de façon à décommentez (enlever le # en début de ligne) les lignes correspondant à vos locales. Pour moi, il s’agit des lignes contenant fr_BE.UTF-8 UTF-8, fr_BE ISO-8859-1 et fr_BE@euro ISO-8859-15.

  • /etc/pacman.conf

    pacman est l’outil qui à l’instar d’apt-get pour Ubuntu/Debian permet de télécharger et d’installer des paquets en tenant compte des dépendances. Dans ce fichiers, on configure les dépôts. Il faut juste ajouter en toute fin du fichier le dépôt archlinuxfr en tapant ces deux lignes:

    [archlinuxfr]
    Server = http://repo.archlinux.fr/$arch
    
  • /etc/pacman.d/mirrorlist

    Ici aussi il faut décommenter la ligne avec le dépôt que l’on veut utiliser. Je vous conseille de décommenter seulement la ligne contenant le dépôt archlinuxfr dans la zone ## France.

  • Root-password

    Tapez le mot de passe root, confirmez puis choisissez Done dans le menu pour revenir au menu principal.

8 Install bootloader
Installation du bootloader.
Menu Install bootloader
Le fichier de configuration de grub va vous être proposé dans l’éditeur que vous avez choisi pour vérification. N’y touchez pas à moins de savoir ce que vous faites. Choisissez ensuite le disque ou la partition sur laquelle vous voulez installer Grub.

9 Exit install
Voilà, l’installation du système de base est terminée.
Menu Exit Install
Il vous reste à rebooter votre PC en tapant simplement reboot à l’invite de commande:

[root@archiso ~]# reboot

Nous allons ensuite mettre à jour le système,créer un utilisateur, installer le serveur X ainsi que Gnome-Shell.

Mise à jour du système

L’iso utilisée date du 19/08/2011; il est donc nécessaire de faire une mise à jour avant de continuer. Pour cela, vous devez bien évidemment relié votre PC à internetvia un câble ethernet. A ce stade, le wifi n’est pas configuré et donc inutilisable.
Sur le site archlinux.fr, on peut lire qu’il y a un bug et que:

Il est nécessaire de supprimer le fichier /etc/profile.d/locale.sh avant de mettre à jour.

Il suffit donc de taper ceci:

# rm /etc/profile.d/locale.sh
# pacman -Syu
# pacman -Syu

Il faut lancer deux fois la commande pacman -Syu parce que à la première, le système va seulement mettre à jour l’outil pacman. Le système lui-même ne sera mis à jour qu’à la seconde commande.

Ajour d’un utilisateur

On va ajouter un utilisateur au système et en profiter pour installer sudo. Nous allons aussi ajouter notre utilisateur au groupe sudo de façon à ne pas perdre notre bonne habitude apprise sous Ubuntu d’utiliser sudo lorsqu’on a besoin de droits d’administration:

# pacman -S sudo
# useradd -m -s /bin/bash votre_login
# passwd votre_login
# usermod -G users,wheel,audio,optical,lp,scanner,log,power,storage,video votre_login
# groupadd sudo
# usermod -aG sudo votre_login

Il faut aussi modifier le fichier /etc/sudoers de façon à ce que tous les membres du groupe sudo aient des droits d’administration. Pour cela, il suffit de décommenter la ligne contenant %sudo ALL=(ALL) ALL:

# nano /etc/sudoers

Installation du serveur X

Avant de pouvoir installer Gnome-Shell, il faut d’abord installer le serveur X:

# pacman -S xorg-server xorg-xinit xorg-utils xf86-video-vesa xf86-video-fbdev

Installons aussi quelques fontes de caractères qui nous seront utiles dans Gnome-Shell:

# pacman -S ttf-liberation ttf-bitstream-vera ttf-dejavu

Il ne faut surtout pas oublié d’installer aussi le driver pour la carte graphique. Si vous ne savez pas quelle carte graphique possède votre PC, vous pouvez le déterminer en tapant:

# lspci | grep -i vga

Dans mon cas, j’ai obtenu ceci:

00:02.0 VGA compatible controller: Intel Corporation Core Processor Integrated Graphics Controller (rev 02)

Cela signifie que mon contrôleur graphique est un Intel. Mais ça pourrait être un ATI ou un nVIDIA. A vous de le déterminer. Aidez-vous du wiki à cette page.
J’ai donc installé le driver Intel de cette manière:

# pacman -S xf86-video-intel

Il faut ajouter au fichier de configuration /etc/X11/xorg.conf.d/10-evdev.conf le type de clavier utilisé et accessoirement rétablir l’usage des touches ctrl+alt+backspace pour tuer le serveur X:

# nano /etc/X11/xorg.conf.d/10-evdev.conf

Ensuite modifiez la section InputClass correspondant à evdev keyboard catchall de façon à ce qu’elle ressemble à ceci:

Section "InputClass"
		Identifier "evdev keyboard catchall"
		MatchIsKeyboard "on"
		MatchDevicePath "/dev/input/event*"
		Driver "evdev"
		Option "XkbLayout" "be"
		Option "XkbOption" "terminate:ctrl_alt_bksp"
EndSection

Si c’est sur un portable que vous installé Arch Linux, il faut aussi installer le driver pour le touchpad synaptics et le configurer:

# pacman -S xf86-input-synaptics
# nano /etc/X11/xorg.conf.d/10-synaptics.conf

Modifiez le fichier en ajoutant les options suivantes dans la section correspondant au touchpad catchall:

	Option "VertEdgeScroll" "on"
	Option "HorizEdgeScroll" "on"

Installation de Gnome-Shell et de GDM

Maintenant que le serveur X est installé et configuré, il reste à installer Gnome-Shell et gdm:

# pacman -S gnome gdm gnome-shell-extensions gnome-tweak-tool

Quand tout est installé, rebootez le PC pour terminer l’installation. Après l’invite Grub, l’écran d’accueil de GDM devrait apparaître. Entrez votre mot de passe pour accéder à votre session Gnome-Shell.

Et maintenant…

La version de gnome installée est minimale. Vous pouvez par vous-même installer ce qu’il manque ou, solution alternative, installer le paquet gnome-extra qui installe tous les autres logiciels et outils qui font normalement partie de Gnome.
Installez aussi l’outil yaourt qui remplace avantageusement pacman et qui permet en plus l’accès au dépôt AUR sorte de Launchpad à la mode Arch linux.

Conclusion

On vient de voir qu’installer une Arch Linux n’est pas plus compliqué qu’installer une autre distribution même si cela se fait en ligne de commande. Les seules difficultés sont malheureusement les mêmes pour toutes les distributions; à savoir le partitionnement du disque dur et l’installation du driver video. Mais à voir les demandes dans les forums, ces problèmes-là sont présents même avec une Ubuntu, reconnue pourtant simple à installer.

Ajouter le plugin PDF à Chromium

La version de Chromium que j’utilise, la 14, n’intègre pas de lecteur PDF. Ce lecteur de PDF est nécessaire pour pouvoir afficher dans Chromium les fichiers PDF directement mais aussi pour avoir un aperçu avant impression. C’est surtout cette fonction-là qui m’intéressait. Or, ce fameux lecteur de PDF est annoncé pour la prochaine version de Chromium et on sait aussi qu’elle sera présente sous forme de plugin.

Une solution simple serait d’aller rechercher ce plugin dans la version unstable de Chrome et d’ajouter ce plugin à la version qui est installée sur mon PC.
Pour récupérer la dernière version de Chrome, un simple wget permet de télécharger le paquet Debian:

$cd /tmp
$ wget http://dl.google.com/linux/direct/google-chrome-unstable_current_i386.deb

Ensuite, on doit décompresser l’archive pour récupérer le plugin et le copier dans le répertoire ad-hoc. Le plugin se trouve dans le répertoire /opt/google/chrome et s’appelle libpdf.so. Ce fichier doit être copié dans le répertoire /usr/lib/chromium-browser/:

$ ar -vxP google-chrome-unstable_current_i386.deb | tar -xJvf data.tar.lzma
$ sudo cp /tmp/opt/google/chrome/libpdf.so /usr/lib/chromium-browser/

Il ne vous reste plus qu’à redémarrer Chromium et à tester le bon fonctionnement du plugin. Celui-ci devrait aussi apparaître dans la liste accessible via la page about:plugins.